Mon retour de Nairobi

1 juillet, 2017 - 12:22

Après cinq jours de débats et d’échanges à Nairobi, où j’ai assisté, du 23 au 27 mai 2016, à la deuxième réunion de l'Assemblée des Nations Unies pour l'environnement (UNEA) du Programme des Nations Unies pour l'environnement (PNUE) qui représente le plus haut niveau de gouvernance des affaires internationales de l'environnement dans le système des Nations Unies, me voilà de retour à Nouakchott pour restituer les travaux et enseignements de cette importante rencontre.

Qu’il me soit alors permis de commencer par remercier le directeur exécutif du Programme des Nations unies pour l'environnement (PNUE), Achim Steiner lequel vient de prendre service, et notre compatriote Ibrahim Thiaw qui y représentait le SG des Nations Unies, M. Ban Ki Moon dont il prononcera le discours à l’ouverture des travaux, pour m’avoir invité, en tant que Président de l’ONG Agir en Faveur de l’Environnement (ONG AFE), à cette Assemblée des Nations unies pour l’environnement, également appelée «Parlement de l'environnement», laquelle tenait sa deuxième session au Bureau des Nations Unies à Nairobi, la capitale du Kenya.

Autant notre accueil chaleureux que l’organisation parfaite de cette rencontre me marqueront et m’amènent ici à remercier les organisateurs du Programme des Nations Unies pour l'environnement (PNUE) pour ce laborieux travail.

Faut-il souligner que cette Assemblée des Nations unies pour l'environnement (ANUE/UNEA en anglais), a été créée lors de la conférence des Nations unies sur le développement durable (Rio +20) en 2012 et qu’elle est le principal organe directeur du Programme des Nations unies pour l'environnement (PNUE), réunissant des ministres de l'environnement du monde entier et qu’elle a le mandat de prendre des décisions stratégiques, d'apporter des orientations politiques au travail du PNUE et de promouvoir les liens entre la science et la politique.

Alors que la première ANUE en 2014 avait réuni 60 ministres, plus de 120 ministres et 170 pays sont représentés pour cette deuxième Assemblée, ainsi que des représentants du secteur privé et de la société civile. A l'ordre du jour notamment : la pollution atmosphérique mais également le commerce illicite des espèces sauvages et la réalisation de la dimension environnementale de l'Agenda 2030 pour le développement durable.

Notre pays y était représenté par Son Excellence le Ministre Amedi CAMARA, accompagné dans cette mission par Monsieur Bâ Moussa Abdoulaye, Conseiller Juridique au sein du Ministère de l’Environnement et du Développement Durable.

Quelque 3.000 participants ont fait le déplacement pour annoncer leurs engagements et lancer de nouvelles initiatives sur le changement climatique, les emplois verts et la qualité de l'air.

Cinq jours durant (23-27 mai), tout ce beau monde a eu à discuter de plusieurs questions, dont celles du droit à vivre dans un environnement sain, les synergies entre la santé, l'agriculture et l'environnement, la prévention des déversements et de la collecte des déchets illégaux, outre la participation du PNUE à la réalisation des objectifs de développement durable de l’ONU (ODD).

L’UNEA-2 (tel est le nom de code de cette deuxième assemblée des Nations unies pour l’environnement) a abordé de nombreuses questions relatives à la politique et à la gouvernance internationales en matière d'environnement, notamment le commerce illicite d'espèces sauvages, les déchets plastiques et micro plastiques dans le milieu marin, l'adaptation reposant sur les écosystèmes, et le développement durable et l'élimination de la pauvreté.

Les travaux de cette seconde session ont abouti à des résolutions et à un appel mondial à l'action pour relever les défis environnementaux cruciaux auxquels le monde aujourd’hui est confronté.

«Le monde doit (..) accélérer les progrès vers un avenir meilleur et plus vert pour tous », a déclaré le directeur exécutif du Programme des Nations unies pour l'environnement (PNUE), Achim Steiner. « L'ANUE fournit au monde une chance de s'unir dans une lutte commune contre les forces de la faim, de la pauvreté, des changements climatiques et des dommages environnementaux. Nous devons utiliser cette deuxième édition de l'ANUE pour montrer que nous pouvons aller assez vite et assez fort pour créer une planète saine, avec des gens en bonne santé, en ne laissant personne de côté », a-t-il ajouté.

Source ONG AFE/ CONADES : Boumouzouna

Rappel  http://www.chemsiyatt.info/arc/index.php?option=com_content&view=article&id=297:mon-retour-de-nairobi&catid=1:news

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